
Diplômé de l’ICS, école de management parisienne, Thierry Veil a travaillé 10 ans chez Price Water House à Strasbourg, Nouméa, Paris, Londres et San Francisco. Puis il a dirigé le Racing Club de Strasbourg pendant 3 ans et a effectué quelques pas dans la vente, avant de rejoindre le secteur de la restauration en 2005. Il cogère aujourd’hui l’enseigne Bagelstein qui ne cesse de se développer. Malgré son côté rebelle, Thierry Veil a accepté d’être notre invité et de se livrer à vous.
Propos recueillis par Anthony Thiriet.
Anthony Thiriet : Qu’est-ce qui a motivé votre réorientation vers la restauration ?
Thierry Veil : Nous y songions depuis quelques années avec Gilles Abécassis, mon associé. Cet ami de longue date, autodidacte, vient lui aussi d’autres horizons. Tous deux passionnés par la gastronomie et l’organisation, nous avons ouvert Mooze en 2005 avec une envie de bousculer les mangeurs de jambonneaux strasbourgeois. Ce restaurant japonais avec tapis roulant, novateur pour l’époque, présentait les prémices de notre esprit rebelle : pas de dessert au haricot rouge, mais d’étonnantes propositions comme des meringues basilique-framboise et du poulet caramélisé au Coca-Cola.
A.T. : Ce concept a rapidement rencontré le succès. Pourquoi ne pas l’avoir dupliqué ?
T.V. : Nous y avons pensé, mais nous n’avons pas osé