
Après des études de communication, Christophe Odoux a géré un bar pendant 3 ans dans la capitale puis racheté, en 2002, un restaurant dans le 5e arrondissement de Paris. Onze ans plus tard, il gère un parc de 6 restaurants nommés Heureux comme Alexandre et compte le développer en franchise pour atteindre une cinquantaine d’adresses. Rencontre avec ce restaurateur contemporain.
Propos recueillis par Anthony Thiriet.
Anthony Thiriet : Comment êtes-vous arrivé dans le monde de la restauration ?
Christophe Odoux : Un peu par hasard. J’ai simplement repris le restaurant voisin du bar que je tenais, dans le 5e arrondissement de Paris, à Saint-Michel. Je suis donc rentré dans le secteur par la petite porte.
Petit à petit, je me suis fait à cet établissement, et non l’inverse, un peu comme un franchisé. Puis, ce sont mes clients qui ont commencé à me parler de « concept » et de « formule ». Ils étaient clairement demandeurs d’établissements dupliqués, à Paris ou ailleurs.
A.T. : Comment passer d’un établissement traditionnel à une chaîne nationale ?
C.O. : Ma rencontre avec la Fédération Française de la Franchise (FFF), en 2005, a été un déclic. Elle m’a permis de valider mon projet et d’envisager un