
Dans chaque numéro retrouvez un condensé d’informations variées et inspirantes mettant en avant les initiatives et l’évolution du marché à travers la France.
Par Emilie Niel, Amandine Ollier, Paco Garcia et Anthony Thiriet
Coordination : Anthony Thiriet
Ella, ou quand les particuliers
deviennent restaurateurs…
Avec la conjoncture du Covid-19, la cuisine à la maison s’est développée. Se découvrant une passion et une envie de se reconvertir, pléthore de particuliers ont voulu se lancer dans la restauration à leur échelle. Ils peuvent aujourd’hui compter sur Ella, société fondée par Sacha Abergel, diplômé de l’École Hôtelière de Lausanne et déjà fondateur de Burger & Fils à Paris. Ce concept de « bolerie méditerranéenne », proposant des recettes inspirées des traditions du sud de la France, compte pour l’heure 13 « Boleurs », triés sur le volet en Île-de-France mais aussi à Lyon, Marseille, Brest et Lille. Le procédé de recrutement est simple: c’est à la suite d’une inspection soigneuse de leur cuisine et d’une étude du potentiel de leur zone de chalandise qu’Ella décide si les particuliers cuisiniers peuvent devenir des « Boleurs », dans le respect de normes sanitaires et d’hygiène exigeantes. Une fois le « Boleur » sélectionné, une charte culinaire lui est mise à disposition. Il peut alors profiter de l’ensemble des packagings développés par Ella, et décider des quantités qu’il souhaite réaliser, comme des jours et horaires de disponibilité. « Il n’est pas nécessaire d’avoir une formation de cuisinier ou d’expérience professionnelle », précise Sacha Abergel. Ella travaille actuellement avec Uber Eats et en click & collect, mais espère pouvoir développer rapidement sa plateforme. Ce service de cuisine par les particuliers prouve l’engouement pour les alternatives à la restauration commerciale classique. Doit-elle s’en inquiéter ?
Restauration rapide :
une nouvelle offre
de prévention des
risques au travail
C’est en collaboration avec le SNARR, le syndicat Alimentation et Tendances, le GNI et l’Umih, que l’Assurance Maladie – Risques professionnels et l’INRS proposent de nouveaux outils opérationnels pour aider les entreprises de la restauration rapide à prévenir TMS, maux de dos liés aux manutentions manuelles, blessures en cuisine, accidents liés aux chutes et autres risques routiers. Les problèmes de santé font perdre près de 600 000 journées de travail par an, et entraînent une désorganisation du travail et des difficultés de recrutement. Évaluation des risques professionnels avec le « document unique d’évaluation des risques » (DUER) ; outils sectoriels interactifs permettant aux entreprises de concevoir leur DUER et de télécharger un plan d’actions lié, « Plan d’action Covid-19 » pour identifier les situations à risques et proposer des mesures efficaces, et autres subventions adaptées au secteur sont ainsi à mis à disposition, sur les sites www.ameli.fr et www.inrs.fr.
Le concept L’Alsacien fait des petits
Fort de son succès, L’Alsacien poursuit son développement : ses fondateurs et dirigeants, Alexandre Hidier et Jacques-Henri Strubel, ont inauguré un établissement le 20 mai à Saint-Étienne, sur la place Jean-Jaurès. Avec plus de 200 m² et une centaine de places assises, cette première adresse franchisée reprend les codes et l’offre des 2 premières unités en propre situées à Paris 4e (Hôtel de Ville) et Besançon (quai Vauban).
L’Alsacien, c’est un bar à Flammekueche, ce mets savoureux venu d’Alsace qui rassemble et peut se décliner telle une pizza. Avec la volonté de proposer la meilleure tarte flambée possible, l’enseigne mise sur les recettes de la famille de Jacques-Henri Strubel. Une dizaine de déclinaisons sont proposées toute l’année, auxquelles s’ajoutent 2 propositions éphémères, renouvelées tous les mois selon les produits de saison. « La quasi-totalité de nos produits vient d’Alsace. 100 % de nos vins viennent de vignerons indépendants que nous avons rencontrés. Pour les bières aussi, nous travaillons en direct avec les producteurs », précise Alexandre Hidier.
Chaque restaurant dispose de 2 salles, une pour la restauration classique, l’autre plus axée sur le côté guinguette et festif. « Nous essayons de proposer un maximum de convivialité et de partage », ajoute le cofondateur. La tarte flambée traditionnelle est à 8,90 €, les autres à 10,90 €. L’enseigne propose aussi plusieurs offres dont celle de groupe à 15,50 € permettant à chacun de goûter toutes les tartes flambées.
La nouvelle unité stéphanoise n’est que le début d’un programme de développement ambitieux. Un nouveau restaurant en propre devrait ouvrir à Paris République dès la mi-juin. Un 5e suivra à Dijon à la mi-juillet, un 6e à Nantes à la mi-août, et un 7e à Lyon d’ici la fin de l’année, tous les 3 en franchise.
Une visite ministérielle
appréciée et valorisante
à la « guinguette solaire »
Le Présage à Marseille
Lundi 3 mai, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a visité la guinguette Le Présage à Marseille. Ouverte en VAE depuis fin avril, l’établissement est la suite d’une version expérimentale menée à Aubagne. Il porte le titre de « premier restaurant solaire d’Europe » car il propose « un système alimentaire innovant et régénératif, fonctionnant

grâce à des énergies renouvelables ». Pierre-André Aubert, fondateur des lieux, chef de cuisine et ingénieur, a précisé qu’il portait, avec son équipe, « une vision douce, végétale, juste et délicieuse qui carbure au solaire ». Selon lui, « le concept apparaîtra comme une évidence dans quelques années dans le pourtour méditerranéen, et au-delà ». Pierre-André Aubert espérait que la visite de la ministre permette de « propager plus largement cette vision d’un futur délicieux ». Il souhaitait aussi qu’elle rende compte de son expérience à Guillaume Gomez, en charge de faire rayonner la gastronomie française, qui devrait présider le jury du 1er concours de cuisine solaire le 19 juin prochain. Pour l’équipe du Présage, cette visite ministérielle témoigne de la reconnaissance par l’État du caractère innovant de ce concept « propulsé au soleil ». Pour le moment conçu en format guinguette, l’établissement devrait proposer un « restaurant-jardin nourricier » d’ici 2022.
Le « fast bistrot »
parisien Pedzouille
s’invite en rooftop
Après L’Étable en 2015 dans la rue du Faubourg Poissonnière (Paris 10e), et La Bassecour en 2018 dans la rue des Jeûneurs (Paris 2e), c’est désormais à Paris 15e que s’est installé Pedzouille, le concept de « fast bistrot 100 % français ».

Baptisé La Grange, ce nouvel établissement se trouve… au sommet du Novotel de la Porte de Versailles (Accor). S’étendant sur pas moins de 300 m², avec 115 places assises à l’intérieur et 70 autres à l’extérieur, il sera axé sur l’authenticité, l’originalité et la convivialité, avec notamment de grandes tables d’hôtes. L’objectif de La Grange Perchée ? « Casser les codes des rooftops parisiens, aux offres souvent onéreuses et à l’accès restreint. » Place aux produits de terroirs à prix doux, avec des plats dès 14 € et un menu entrée/plat/dessert à 20 € en semaine. Les viandes et poissons grillés au feu de bois y sont à l’honneur sur une carte pensée avec Gabriele Faiella (Anahi, Beefbar), qui privilégie un sourcing raisonné. Les bars extérieurs L’Abreuvoir et La Buvette proposent notamment du vin à la tireuse en libre-service. Un speakeasy de 40 places, nommé Le Cracra, permettra par la suite de déguster des « cocktails terroir ». Karaoké déjanté, club et brunch le week-end compléteront l’offre de La Grange Perchée, qui a ouvert ses portes le 19 mai, en terrasse dans un premier temps.
Deliroutine, food market lillois réunissant 3 offres de snacking, distingué par le Grand Prix Commerce
« Propulser les talents d’aujourd’hui pour réinventer le commerce de demain », c’est la devise du Grand Prix Commerce Unibail-Rodamco-Westfield qui valorise chaque année l’ambition, l’audace et la créativité de nouvelles enseignes, et les aide à s’installer dans un centre commercial. Sur plus d’une centaine de dossiers reçus, 8 ont été retenus pour la finale, dont un concept de restauration : Deliroutine. Ce food market implanté à Lille propose de la street food de 3 univers distincts : des burgers gourmets avec Digs Corner, une restauration asiatique de rue avec Aroy Street et des poke bowls et ceviches avec Cevi Island. Répondant aux tendances
culinaires actuelles, ces 3 restaurants proposent un large éventail de possibilités. Avec des formules allant de 10 à 15 €, Déliroutine séduit tous les clients, de l’étudiant à l’hédoniste. Parfaitement adapté à la livraison et à la VAE, ce food market lillois rencontre un franc succès et n’est pas inquiété par la crise actuelle. Si Deliroutine n’a pas remporté le « Grand Prix », le concept a été doublement distingué lors de la finale, début juin, avec le « Prix Boutique » et le « Coup de Cœur du Public ».
► Plus d’informations sur www.grandprixcommerce.urw.com, où sont présentés les 7 autres finalistes 2021, ainsi que les lauréats des années précédentes dont les enseignes de restauration Smäak, FFA, Mersea et Freddy’s BBQ.
Multi-spécialiste de la cuisine asiatique,
Tao Bento accélère son déploiement
Avec pour l’heure 3 unités dans la région lilloise, dont une sans place assise (traiteur, livraison et VAE), Tao Bento prévoit d’ouvrir sa 4e adresse en juillet. Le petit réseau originaire de Lille devrait ensuite inaugurer sa première adresse franchisée en septembre/octobre, non loin de la cité nordiste, avant d’accélérer son déploiement. «

Des dossiers sont notamment bien entamés sur Lyon, Annecy et Reims », indique résume Baptiste Lepoutre, responsable développement et franchise de l’enseigne.
Sa genèse vient de L’Atelier du Sushi, fondé en 2016 par Grégoire Leclerc, avec une offre 100 % japonaise. C’est en 2018 que le concept est devenu Tao Bento, se diversifiant alors via des recettes de diverses influences asiatiques. Tout en conservant une offre japonaise avec des sushis, l’équipe a notamment développé des plats thaïs et des offres de pokés. « Nous avons le souhait d’être multi-spécialiste, et d’être une référence sur chaque segment de la cuisine asiatique », résume Baptiste Lepoutre.
Une grande importance est aussi donnée au cadre, au confort et à l’image des restaurants. Cuisines ouvertes, points de vente sobres et lumineux… « Tout est fait pour que le consommateur associe fraîcheur et spontanéité à notre marque », ajoute le responsable. Et ces qualificatifs ne sont pas qu’image : Tao Bento utilise par exemple 90 % de produits frais, et chaque client peut personnaliser sa commande à sa guise.
Dévor lance un concept
de franchise virtuelle
et une offre US veggie
L’entreprise française Dévor, spécialisée dans la préparation de repas destinés à la livraison et au click & collect, s’est implantée à Lille en mars. Après Paris, Courbevoie et Bordeaux, Dévor y a lancé son 1er concept de franchise clé en main. L’originalité, pour une enseigne de dark kitchen, c’est d’avoir une cuisine visible de la rue. Et cela fait son effet : 100 à 150 commandes par jour ont été effectuées dès le 1er mois d’activité via les plateformes de livraison, pour les différents concepts virtuels du groupe : Fat Fat, Saint Burger, Squeeze Burger, Mama Tacos, Holy Chick et Tealer Munchies. « Beaucoup de gens s’arrêtent pour regarder. Cela nous permet d’expliquer le concept en allant à leur rencontre », précise Lucas Laurent, 1er franchisé Dévor. L’établissement dispose aussi d’une borne en façade qui permet de commander sur place. Jean Valfort, fondateur de Dévor, compte développer ce modèle ; des projets étant déjà en cours pour Le Havre, Boulogne-Billancourt, Nantes, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Courbevoie. En outre, Dévor prévoit de déployer une épicerie en ligne ; et vient de lancer Green & Wild, une nouvelle enseigne virtuelle axée sur de la restauration américaine… végétarienne. Burgers, wraps, hot dogs et autres classiques de la street food US sont revisités en version « green » 100 % veggie, avec des légumes sourcés localement.
10 concepts mis à l’honneur par
la Bourse Badoit pour la Joie 2021
La Bourse Badoit pour la Joie a dévoilé les 10 finalistes de son édition 2021, présélectionnés par la brigade d’experts composée de Pierre Gagnaire, Matthias Giroud (mixologue), Anne Etorre (consultante en gastronomie) et Daphné Bürki. Ils ne seront au final que 5 bars, restaurants ou concepts culinaires fixes ou mobiles à
remporter cette bourse : 4 choisis par les experts et le 5e par le public. Les gagnants seront financièrement soutenus, jusqu’à 20 000 € chacun. Seule condition : ils doivent avoir ouvert leurs portes entre 2019 et 2020.
► www.badoit.fr/bourse-badoit
Voici les finalistes, par ordre alphabétique :
♦ Bouchon Bât-d’Argent à Lyon, un bouchon lyonnais moderne et créatif (Adrien Pourcher).
♦ Catherine à Marseille, un lieu de partage autour d’une épicerie méditerranéenne (Marie Dijon, Eugénie Cenatiempo et Laura Samzun).
♦ Cook’Inn au Relecq-Kerhuon (29), un établissement atypique mêlant jeux, lecture et cuisine familiale mi-bretonne, mi-anglo-saxonne (Alain et Pascale Tual).
♦ Domaine les Bruyères à Gambais (78), un poly-lieu prônant un art de vivre vertueux avec un restaurant, un potager en permaculture et bientôt un fournil (Cybèle et Frank Idelot).
♦ Jamais 2 sans 3 à Lyon, un restaurant proposant une « cuisine punch et réconfortante » (Pauline et Jeanne Slominski et Diane Leurs).
♦ Kemia à Paris 9e, un restaurant proposant une cuisine méditerranéenne haute en couleur, avec une carte différente chaque jour (Richard Maïzel).
♦ La Femme du Boucher à Marseille, un bistro « viandard » qui met à l’honneur les producteurs locaux et les vins naturels (Laëtitia Visse).
♦ Le Reflet à Paris 3e, un lieu chaleureux et convivial dont les équipes sont majoritairement composées de personnes porteuses de trisomie 21 (Flore Lelièvre et Fabrice Bloch).
♦ Opéra Zoizo à Marseille, un café-théâtre mêlant arts du spectacle et arts de la table avec des produits locaux et des cocktails à base d’alcools français de qualité (Mélodie Taisne).
♦ Tranquille Émile à Hem (59), un café familial et éthique avec restauration locale et de saison, espace de jeux, librairie jeunesse et divers ateliers (Amélie Rouvillain et Alice Masse).
3 nouvelles tables festives
et exotiques dans la capitale
Un restaurant « festif à la colombienne » – en hommage à son pays natal – au décor d’hacienda, et aux assiettes résolument tournées vers des saveurs terre/mer cuites au feu de bois… C’est ce que proposera Juan Arbelaez avec Bazurto, à partir de juin, rue de l’Ancienne Comédie à Paris 6e.
En juin également, rue Favart à Paris 2e, l’ex-Bistrot de l’Opéra-Comique deviendra Jugaad. Le chef Manoj Sharma et l’équipe d’Uma Nota Paris y proposeront une nouvelle expérience multisensorielle liée à l’Inde ; avec un décor contemporain et coloré, des golden tandooris et des fours à naans XXL, des assiettes raffinées et des cocktails savoureux dont des gins et tonics premium, le tout au son d’envoûtantes musiques du pays des maharajas.
Du côté du la rue du Sentier à Paris 2e, c’est Magniv (traduisez « Merveille », « Magnifique ») qui ouvrira en ce début d’été. Les as du cocktail Benjamin Chiche et Clément Faure unissent leurs talents à ceux du chef israélo-marocain Kobi Villot (restaurant Tavline Paris) pour proposer ce concept mêlant un restaurant israélien festif au RDC, avec bar central et cuisine ouverte, et un club-bar au sous-sol.
Condamnation de
Cédric Naudon,
à l’origine du grand
projet La Jeune Rue
Cédric Naudon, à l’origine du projet La Jeune Rue qui devait voir le jour à Paris 3e, a été lourdement condamné pour escroquerie, tentative d’escroquerie, banqueroute et abus de biens sociaux, par le tribunal correctionnel de Paris, le 5 mai 2021. En plus des nombreux dommages et intérêts à verser aux sociétés victimes de l’escroquerie (plus de 20 M€), l’entrepreneur a été condamné à 4 ans de prison dont 3 fermes, et a interdiction de gérer une société. Cédric Naudon était jadis propriétaire du Sergent Recruteur sur l’île Saint-Louis à Paris.
Nomination
Philippe Hery, dg de
Léon, la « fish brasserie »
qui poursuit sa mutation
Évolution du concept et de l’offre, nouvelles ambitions, ouvertures : Léon transforme son image et redynamise son concept

depuis son rachat en 2019 par Bertrand Restauration. Une nouvelle impulsion confirmée par la nomination de Philippe Hery comme nouveau directeur général de l’enseigne. Avec déjà près de 80 établissements en France, Léon compte en ouvrir 15 à 20 nouveaux par an à travers des concepts inédits, notamment via la franchise ; pour atteindre 150 adresses d’ici 2025, dont 70 % en franchise. Fort d’un savoir-faire traditionnel et centenaire sur les moules, la « Fish Brasserie » Léon compte répondre et s’adapter aux besoins d’un secteur en profonde mutation, sans pour autant oublier son ADN. Et c’est là qu’intervient Philippe Hery, déjà directeur général d’Hippopotamus, autre enseigne du Groupe Bertrand. « L’idée n’est pas d’appliquer à l’identique les vecteurs de succès d’Hippopotamus, mais d’utiliser mon savoir-faire, celui de Bertrand Restauration et ceux des femmes et des hommes qui composent l’enseigne pour construire le nouveau Léon, explique-t-il. Léon Fish Brasserie, c’est une histoire vraie et authentique centrée sur la mer. La transformation passera par l’offre, la qualité, le service et une communication dans l’air du temps, jeune et légèrement impertinente. »
McDonald’s compte
afficher le Nutri-Score
de ses produits dès cet été
Le géant des fast foods a fait une annonce de taille : McDonald’s s’est en effet engagé à afficher, dès cet été, le Nutri-Score de ses burgers, frites et autres desserts. « Le Nutri-Score arrivera progressivement sur le site Internet, l’application McDo+ et les bornes de commande de nos restaurants », explique l’enseigne, qui souhaite ainsi « transmettre aux consommateurs une information simple, claire et accessible ». La direction en profite pour rappeler que « la transparence est l’un des 4 piliers qui guident la stratégie nutritionnelle de
McDonald’s depuis plus de 15 ans ». Récemment classée par EY-Parthenon dans le Top 5 des enseignes de restauration rapide préférées des Français, et ce pour la 3e année consécutive, McDonald’s est ainsi fière d’annoncer qu’elle sera « la 1re enseigne de restauration rapide en France à afficher le NutriScore de ses produits ». Rappelons que ce système d’étiquetage a été mis en place par le gouvernement en 2016, notamment pour lutter contre des maladies liées à une mauvaise alimentation. Non obligatoire, il dévoile la valeur nutritionnelle d’un produit sur une portion de 100 g, avec une notation de A à E et un code couleur allant du vert au rouge.
Sofo, un vaste lieu de vie hybride
à Saint-Priest, aux portes de Lyon
Implanté dans une partie de l’ancien Ikea à Saint-Priest, à l’est de Lyon, Sofo a pris vie le 19 mai 2021, jour de la réouverture des terrasses. Son nom est un clin d’œil au géant suédois, mais aussi une référence à un quartier du sud de Stockholm devenu l’épicentre de la culture moderne. En outre, dans la langue universelle l’espéranto, Sofo signifie « canapé » ; c’est donc également un clin d’œil fort à la convivialité proposée.
À l’origine de ce lieu de vie hybride et temporaire se trouve l’association TGLR, spécialiste de l’urbanisme transitoire. Son fondateur Romain Bombail, communicant dans l’art de vivre et les métiers de bouche, s’est associé à Benoît Garcier, issu des secteurs de l’aménagement et de l’événementiel, pour lancer ce projet. L’association TGLR est locataire du groupe NHOOD (Famille Mulliez) et a investi 40 000 € dans l’aménagement de ce lieu, qu’il exploitera jusqu’en février 2022, du mardi au dimanche.
Au sein d’un bâtiment de 4 000 m², Sofo dispose d’une terrasse de 2 500 m² et offre près de 300 places assises (250 en configuration Covid-19). L’établissement se veut accessible à tous et s’articule autour du bien manger, du bien boire, des cultures et loisirs, et du spectacle. Une vaste programmation sera mise en place entre musique électronique, théâtre, DJ’s, festivals de stand-up, rencontres autour de la cuisine et rendez-vous avec des Top Chefs, notamment.
Une table d’hôtes pour 40 convives, un bar de 11 m de long et des terrains de pétanque ont été aménagés, ainsi que 2 containers pour la restauration : une cuisine de bistrot et familiale dans le premier, chez Kokta, la prestation étant réalisée par Le Cousu à Lyon ; et des cuisines du monde dans le second, avec des prestataires variés. Les produits de saison, locaux et biologiques sont privilégiés comme la bière pression Georges, le café Gonéo, les vins des Assembleurs ou la cuvée Sofo (Fleurie) avec le vigneron Cyril Coperet.
Sofo devrait fonctionner avec 12 employés et pourrait accueillir quelque 50 000 clients sur toute la durée du projet, soit environ 10 mois. Les associés visent un ticket moyen de 12 € et un chiffre d’affaires prévisionnel de 600 000 €.
C.R.
Après Nice, Bocca
s’installe en bord
de Seine, à Saint-Cloud
Après avoir conquis la Côte d’Azur avec Bocca Nissa, rooftop situé entre la vieille ville de Nice et le bord de mer, Bocca a mis les voiles sur le Grand Paris. C’est sur le quai Marcel Dassault à Saint-Cloud (92) que le concept de Jean Valfort (Panorama Group) s’est installé en juin, entre le pont de Suresnes et celui de Saint-Cloud, face au bois de Boulogne. Ce nouvel établissement est ouvert tous les
jours, midi et soir. Avec un décor d’hacienda urbaine et une terrasse estivale XXL, il propose une multitude de cocktails et une carte méditerranéenne adaptée à tous les budgets (ticket moyen à 45 €, menu déjeuner à 19,50 €). Il dévoilera tout au long de l’été une programmation musicale, avec la participation de divers DJs.
Dark Kitchens
Frichti dorénavant
présent à Lyon, Lille
Bordeaux et Nantes

Frichti, spécialiste dans la livraison de plats cuisinés maison et de courses ultra-fraîches, accélère son développement. Les services Frichti Market et Frichti Kitchen sont désormais disponibles dans 4 nouvelles villes : Lyon, Bordeaux, Nantes et Lille ; dont 5 millions de nouveaux consommateurs potentiels. Un développement qui s’accompagne du recrutement de 200 collaborateurs en CDI. Frichti compte multiplier ses « darkstores du frais » partout en France et imposer son modèle de « supermarché nouvelle génération ». Pour réinventer la distribution alimentaire, l’enseigne prône une livraison ultrarapide, et tend à réduire le nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur tout en mettant en avant l’information et les savoir-faire derrière les produits.
Levée de fonds, stratégie
repensée et nouveaux
objectifs pour Taster
Fondé il y a 4 ans, Taster lance la 2e phase de son développement, avec l’objectif de « devenir le plus important groupe de restaurants au monde ». Une nouvelle étape marquée par une levée de fonds de 37 M$. En 2020, Taster a enregistré + 110 % de CA, avec 40 villes servies en fin d’année. « Nous redéfinissons ce que doit être un groupe de restaurants au XXIe siècle. En appliquant les codes de notre temps, et en tirant profit de la technologie, nous prouvons qu’il est possible de créer rapidement les marques food les plus populaires centrées sur l’expérience client, la qualité et le plaisir », précise Anton Soulier, CEO et fondateur de Taster. L’entreprise a commencé à ouvrir des cuisines dédiées à la livraison en 2017 à Paris, Londres et Madrid. « Nous avons défini le modèle ultime pour déployer rapidement nos marques food au plus grand nombre. Il y a quelques mois, nous avons décidé de ne plus construire nos propres cuisines et de mettre notre plateforme à la disposition de restaurateurs entrepreneurs souhaitant accélérer leurs revenus », poursuit Anton Soulier. Fruit de 4 ans d’expérimentations, la plateforme Taster repose ainsi sur 3 piliers : des marques digitales populaires ; un éventail complet de solutions technologiques ; et un réseau de restaurateurs entrepreneurs licenciés qui opèrent les marques Taster, à savoir Mission Saigon, Out Fry, A burgers, Stacksando et Bian Dang. Le groupe ambitionne d’être présent dans 1 000 villes à l’horizon 2025.
Développements
Ninkasi à Dijon et à Décines
Début juin, Ninkasi ouvrira 2 nouveaux établissements. Le premier se trouve à Dijon (21), une première pour l’enseigne hors de ses frontières historiques en Auvergne-Rhône-Alpes. Avec 170 m² et plus de 320 places assises, dont 120 en terrasse, cet établissement proposera les 17 variétés de bières 100 % naturelles de l’enseigne, ainsi que ses burgers, bagels et frites issus à 75 % des exploitation régionales de 12 producteurs partenaires. Ninkasi s’installe aussi dans l’OL Vallée, un centre ludique et sportif de 23 250 m² accolé au Groupama Stadium à Décines. Cet établissement de 260 places, dont 100 places en terrasse, côtoiera 8 autres concepts de restauration : Brut Butcher, Au Fût et à mesure, American City, Garisson Tavern (pub anglais façon 20’s), UNI (brasserie lyonnaise), O Planète (cuisines asiatiques), BChef, Salad’Rit (bar à salades, planchas, grillades) et Maison Hénon (boulangerie).
Maison Carne à Narbonne, Montpellier, Perpignan et Aix-en-Provence
Née en mars 2019, Maison Carne poursuit aussi son développement. Axée sur une offre mono-produit autour de la côte de bœuf (menu unique à 29 €), l’enseigne a ses premières adresses au cœur des villes de Béziers (34), Barcelone (08) et Nîmes (30). De nouvelles ouvertures sont prévues à Narbonne (11) le 9 juin, et à Montpellier (34) et Perpignan (66) d’ici la fin de l’année. Une nouvelle adresse espagnole devrait aussi ouvrir, à Gérone, d’ici fin 2021 ; et Aix-en-Provence (13) devrait accueillir le concept en 2022.
Plusieurs enseignes accompagnées par Axe Réseaux poursuivent le développement de leur parc en France.
• Feuillette, concept de salon de thé chic et chaleureux fondé en 2009, ne cesse d’ouvrir de nouvelles adresses depuis son lancement en franchise en 2014. 38 points de vente ont ainsi ou-vert leurs portes,
dont récemment à Colmar (68), Pithiviers (45) et Saintes (17).
• C’est sur la zone de Kergaradec que l’enseigne O’Tacos a ouvert un nouvel établissement à Brest (29). Un autre restaurant a vu le jour à Saint-Malo (35). L’enseigne totalise à ce jour près de 250 adresses en France et en Belgique.
• Le jeune concept Phood poursuit la construction de son réseau. Après Bègles (33), Orléans (45) et Paris 9e, c’est à Bordeaux (33) que ce concept de cantine vietnamienne a ouvert sa 4e adresse. Et il ne compte pas s’arrêter là.
• Rodizio Brazil l’Original, 1er réseau de restauration brésilienne spécialisé dans la viande en France, déjà présent à Colombes (92) et Noisy-le-Sec (93), en banlieue parisienne, démarre son déploiement en franchise. Son fondateur, Mohamed Boucher, annonce un objectif de 20 ouvertures dans l’ensemble de l’Hexagone d’ici 2025.
Les bars à bières essaiment ici et là
Beer District à Marseille
après Avignon, Béziers et Nice
Fondé par Paul Esperou du Tremblay, Beer District a ouvert sa 4e adresse à Marseille (13), porté par le succès des établissements de Béziers (34), Nice (06) et Avignon (84). Le concept propose de « goûter le plaisir de la bière artisanale dans un cadre chaleureux et une ambiance détendue », avec 16 pressions et 50 bouteilles sans cesse renouvelées. Doté de 170 places, l’établissement marseillais est aussi un grand restaurant dont l’offre est axée sur les viandes et légumes cuisinés au fumoir et au barbecue. Burger pulled pork, Burger veggie et Ribs de porc sont au menu, ainsi que des desserts comme des pommes braisées. Face à la crise, Beer District avait instauré la VAE et la livraison de bières et de box de « cuisine fumée ». Ces services ne sont plus assurés depuis la réouverture, l’équipe étant mobilisée sur l’accueil des clients. Notons que l’établissement compte étoffer sa gamme de plats végétariens et lancer des offres éphémères.
My Beers s’attaque
au Nord-Est à Golbey
La franchise de bar à bières My Beers compte ouvrir un nouvel établissement d’ici la fin de l’été à Golbey dans les Vosges (88). Avec pour l’heure quelque 25 établissements dans le sud-est de la France, de Roanne à Grasse, et de Chambéry à Montpellier, et 1 point de vente à Limoges, l’enseigne fera ses premiers pas dans le nord-est de la France. Le concept My Beers propose 2 expériences en un lieu : une cave à bières proposant quelque 400 références du monde entier et une offre de spiritueux ; et un bar de dégustation proposant des animations comme des afterworks, concerts, quiz et autres retransmissions de rencontres sportives.