
« 2020 devait être l’année de la consolidation »
Guillaume Ageron, chef de groupe Restauration & Épicerie de Selon Marceline by Alinéa
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SELON MARCELINE by ALINÉA (repris par le groupe NÉOMARCHÉ en sept. 2020) / EN CHIFFRES:
2020: 8 établissements fin 2020 (-8) ● 1,3M€ de CA HT (-69%), sans livraison ni VAE ● 14,10 € de TM (-0,8%) ● 66 collaborateurs (-75) ● 2021: pas d’ouvertures prévues ● 2M€ de CA HT prév. (+54% vs 2020).
Source : Panorama B.R.A. 2020 –B.R.A. Tendances Restauration, mars 2021.
● Quel bilan 2020 dressez-vous pour votre enseigne et comment envisagez-vous la suite?
Guillaume Ageron : Après le déploiement fin 2019 de notre nouveau concept Selon Marceline sur l’ensemble de nos restaurants, 2020 devait être l’année de la consolidation. C’était sans compter sur la situation sanitaire qui a impacté l’ensemble du groupe Alinéa, avec une activité partielle et la fermeture d’une partie des magasins, donc des restaurants. Nous avons toutefois sauvé l’entreprise et nous y avons conforté la place de Selon Marceline. C’était notre objectif et nous sommes parvenus à l’atteindre, grâce notamment au soutien et à la confiance de nos collaborateurs. Nous avons aussi profité de ces fermetures pour digitaliser notre concept. Nous testons le click & collect sur notre plus grand restaurant, puisqu’il s’agira d’une demande durable et récurrente. Nous proposerons aussi un système de fidélité dès la réouverture des établissements. L’année est déjà bien amputée, mais nous sommes optimistes pour la reprise. Nous restons confiants quant à la volonté des clients de retourner au restaurant, et convaincus qu’il y aura un rebond significatif de la consommation.
● Que pensez-vous, plus généralement, de la santé de la restauration aujourd’hui?
G.A. : Le secteur est et sera bouleversé, tant par les fermetures d’établissements que par la mutation des habitudes de consommation, qui a pu se faire avec plus d’un an de crise sanitaire. La restauration rapide s’est aisément mobilisée pour faire face à la situation, la vente à emporter étant dans ses gênes. En revanche, la restauration à table a dû se réinventer rapidement pour trouver de nouveaux modèles de fonctionnement. Je suis fier de la résilience et de la créativité qui ont été mises en œuvre. Le click & collect est devenu une dette au fil du temps, mais la livraison prendra de plus en plus de place. Les clients continueront à aller au restaurant, mais la livraison leur apporte plus de simplicité, donc plus de plaisir. En outre, je pense qu’ils auront de nouvelles exigences sur notre manière de proposer notre cuisine. Les confinements et fermetures de restaurants ont remis les Français aux fourneaux. Ils ont appris à manger mieux et plus sain pour moins cher ; ils s’attendront à retrouver un tel rapport qualité/santé/prix dans les restaurants. En résumé, je dirais que notre profession souffre mais se bat, et c’est ça l’essentiel!
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ARCHIVE (avril 2019)
Publication du Panorama B.R.A. 2018 : « Une année de consolidation, malgré un contexte compliqué »