
Lors de son allocution mardi 24 novembre au sujet de la sortie du confinement, aucune visibilité n’a été apportée aux professionnels de la nuit et des discothèques. Après plus de 9 mois de fermeture administrative, sans perspective d’avenir, les acteurs du secteur ne disposent que d’une maigre piste : une éventuelle réouverture à l’été ou l’automne 2021. « Non reconnaissance du métier », « mépris » : tous sont abattus, amenant l’Umih à dénoncer « une profonde injustice » et une « discrimination de traitement ». L’organisation rappelle en effet qu’aucune aide ne leur a été apportée pour les mois de mars, avril et mai 2020, et qu’à partir du 1er octobre (date de versements des aides pour les mois de juin, juillet et août) – si 85 % des discothèques ont reçu des aides, 15 % n’ont rien touché.
Fort de ce constat, l’Umih demande à ce que les discothèques soient dès à présent inclues dans le nouveau programme d’aides annoncé par le gouvernement en ayant le choix entre le système actuel dédié aux discothèques (paiement des charges fixes à hauteur de 16 500 €) ou alors 20% du CA et sans aucune conditions relatives à l’activité de l’année 2019. Cela, de manière rétroactive au 2 juin 2020 pour ne pas faire de différence de traitement entre les secteurs. Un dispositif de « lissage » sur toute l’année est également souhaité par l’organisation pour les discothèques en activité saisonnière (pour ne pas se référer aux chiffres de décembre, alors que les établissements étaient fermés).