
Sans date officielle de réouverture, les patrons du secteur de l’hôtellerie-restauration continuent de voir leurs salariés au chômage partiel, accumulant ainsi des jours de congés payés. Un problème notamment relevé par Didier Chenet, président du Groupement National des Indépendants (GNI), qui rappelle qu’une fois lesdits congés payés pris en compte, le gouvernement n’effectue pas un remboursement à 100% du chômage partiel. Nombre de salariés se voient dans l’impossibilité d’écouler leurs jours liés au 1er confinement. Des jours qui continuent de se multiplier (2 jours ½ par mois), non pris en charge par l’État et qui représenteraient au minimum l’équivalent de 150 M€ sur l’année. Face à cette situation, l’Umih et le GNI demandent au gouvernement de permettre aux salariés en chômage partiel de prendre leurs jours de congé lors de la fermeture des établissements, en laissant la possibilité de continuer à recevoir l’aide accordée au titre du chômage partiel (84 % du salaire versé). En contrepartie, l’employeur verserait 16 % au salarié afin qu’il touche 100 % de son ancien salaire sur les jours de congé. Le Medef propose quant à lui de placer les congés restants sur un compte épargne temps et la CPME, une exonération de charges patronales sur ces jours.
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