
Point de désaccord important entre les professionnels de la restauration et le gouvernement, l’annonce en juillet dernier de l’interdiction du chauffage en terrasse au terme de l’hiver prochain par la ministre de la Transition Écologique Barbara Pompili avait fait grincer des dents.
Selon le GNI, il s’agissait même, ni plus ni moins, d’une « erreur de timing et une erreur de méthode en une seule annonce ».
Face au mécontentement de la profession, qui souffre déjà d’un contexte économique des plus fragiles face à la crise du Covid-19, la ministre est finalement revenue sur cette mesure en annonçant que l’interdiction de chauffer les terrasses sera repoussée à l’hiver 2021, en soutien à la relance du secteur.
Cette décision est donc un véritable soulagement pour les professionnels du secteur des CHR. Ils estimaient ne pas avoir été assez concertés sur cette problématique, le gouvernement se basant surtout sur les conseils de la Convention citoyenne pour le climat. Pour Didier Chenet, le président du GNI « C’est pourtant un aspect majeur de leur économie. Deux tiers des cafés, des bars et des restaurants disposent d’une terrasse et l’interdiction de chauffage pourrait priver ces établissements de 5 à 10% de leur chiffre d’affaires annuel« .