
La ville de Paris a inauguré, dimanche 2 avril, le parc Rives de Seine. Cet espace de détente dédié aux piétons et cyclistes, qui s’étend sur 8 ha, associe les 2,5 km déjà piétons de la rive gauche à 4,5 km de la rive droite, dont 3,3 km sont fermés à la circulation depuis octobre. Cette promenade végétalisée mêle animations culturelles et sportives et invite les Parisiens à exercer un sport, à se rafraîchir et à se détendre. Elle intègre notamment des installations de gymnastique, des jeux pour enfants, un parcours d’équilibre, des terrains de pétanque et de foot et un atelier vélo solidaire.
Ce nouvel espace au cœur de la capitale accueille aussi des activités économiques, dont une boutique et plusieurs cafés, bistros et restaurants. La Table de Cana, « traiteur gourmand et engagé », y a par exemple ouvert une « buvette solidaire » baptisée Cana en Seine. Ce « comptoir lunch écoresponsable » propose entre autres des jus de fruits frais et des smoothies bio (4 €), de la citronnade (1 €), des formules apéritives (3 petits bocaux pour 5 €), des plats cuisinés, des paninis (4,40 € à 5 €), des glaces et des pâtisseries. Ce kiosque, qui travaille essentiellement avec des produits de saison et bio, bénéficie d’une terrasse et sert aussi des cocktails (5 € à 7 €) et du vin, dont une référence d’un domaine employant des personnes en situation de handicap.
Imaginé par l’équipe du Café Monde & Médias, Silice est un « café-club équitable » avec une scène de concerts et de débats en plein air. Le service se fait au bar et la carte propose notamment le café à 1€, le demi d’Astro à 3,40 € et les 33cl de cidre bio à 5 €. Un peu plus loin sur le même quai s’est installé un « restaurant locavore » baptisé Maison-Maison. Il servait notamment, pour le week-end d’inauguration, du Ceviche de lieu (12 €), des Boulettes de bœuf haricots (12 €), de l’Agneau en ragoût avec Gnocchi (13€) et un Cheescake aux agrumes (7 €). Une large gamme de vins au verre et à la bouteille figure aussi à la carte.
Un « restaurant collaboratif » avec cours de cuisine et sensibilisation à la lutte contre le gaspillage alimentaire devrait aussi ouvrir ses portes sur ces Rives de Seine, et un établissement de type café-bar pourrait voir le jour, plus tard, dans le tunnel des Tuileries. Ces nouveaux lieux, déjà prisés des Parisiens et des touristes, feront-ils de l’ombre aux restaurateurs des quais hauts ? Ou ce parc créera-t-il, au contraire, de nouveaux flux de clients potentiels clients pour ces établissements déjà bien en place ? L’avenir proche nous le dira.