
La chaîne de restauration française Courtepaille, axée sur le grill, a annoncé sa nouvelle stratégie de développement qui passe par un déploiement des offres « sur le pouce » et 4 formats conceptuels pour « proposer la bonne offre au bon moment, quel que soit l’endroit » : / Courtepaille Classique : Le concept, qui existe depuis 53 ans, a vu son décor évoluer depuis 2001. L’agence Opus Certum a affiné une version moderne du bâtiment solo, déployée sur les ouvertures et rénovations. À date, Courtepaille classique c’est 283 adresses dont 88 franchises, en France.
/ Comptoir Courtepaille : Cette déclinaison réduite de l’enseigne (50 m² à 200 m², contre 300 m² habituellement) est dédiée aux hôtels, food courts et centres-villes, pour des services de moins de 80 couverts. La carte est écourtée (4 entrée, 9 plats et 7 desserts) et la moitié de l’offre est en libre-service. 14 Comptoirs Courtepaille sont déjà installés en France, en franchise : 10 dans des hôtels (Ibis et InterHôtel) et 4 sur des zones d’animation ou de transit.
/ Courtepaille Essentiel : « Nous nous sommes aperçus qu’il y avait un gap entre notre concept Classique et le Comptoir. Il manquait un format pour répondre à d’autres demandes. » Le résultat, c’est un Courtepaille plus petit en taille, avec une carte réduite de moitié. Ces unités font 100 m² à 200 m² et le service se fait à table, avec un objectif de 80 à 120 couverts par jour. Seules 2 unités sont pour l’instant ouvertes : à Mulhouse entre un Ibis Budget et un Ibis Styles, et dans un centre commercial Leclerc près de Reims. Ce modèle permet de proposer du snacking et une VAE.
/ Mon Camion Courtepaille : L’enseigne possède 9 food trucks grill, tous gérés en succursale. « Ils tournent sur toute la France, sur de grands événements, devant des entreprises ou des hôtels. Ils nous servent aussi pour remplacer un restaurant en travaux. » Ces camions permettent à Courtepaille « de découvrir et d’analyser ce nouveau marché de l’intérieur », précise Antoine Sauvage. Courtepaille compte poursuivre son développement sur un rythme d’une quinzaine d’ouvertures par an, réparties entre les 3 premiers formats. Un travail sur la rénovation de la carte est, en outre, en cours : « Nous allons développer de nouveaux produits pour attirer davantage la jeunesse », indique Antoine Sauvage, qui cite les burgers, fish & chips, desserts, planches à partager et cocktails. Si toutes ces nouveautés prouvent le dynamisme de l’enseigne, Antoine Sauvage modère la situation en indiquant que, comme pour la plupart de ses concurrents, « les chiffres ne sont pas au rendez-vous en 2016 ». Il parle d’une année « dans le négatif à périmètre constant » mais ajoute justement qu’avec ces évolutions, « tout est mis en œuvre pour relancer la machine ». A.T.