
Le Groupe Flo a dévoilé ses résultats consolidés au 30 juin, le 29 juillet dernier. La société enregistre un chiffre d’affaires pour le premier semestre 2015 de 148,2 millions d’euros soit une baisse de 5,9 % en glissement annuel (-6,2 % à périmètre comparable). L’activité du premier trimestre a chuté de 6,8 % et fut légèrement moins dégradée au deuxième trimestre avec une baisse de 5,1%.
Le résultat opérationnel courant du groupe enregistre un déficit de 6,5 millions d’euros (+ 4,8 millions d’euros pour le premier semestre 2014). Quant au résultat net, il accuse une perte de 10,8 millions d’euros contre un bénéfice de 600 000 euros au 30 juin 2014 (proforma). Hors application d’IFRIC 21*, la perte s’établirait à 9,6 millions (contre un profit de 1,8 millions au premier semestre 2014). Raisons invoquées de ces mauvais résultats par le Groupe : « L’évolution du marché de la restauration qui reste négative au 1er semestre 2015 dans tous les secteurs, y compris ceux de la restauration rapide.
Par ailleurs, les attentats du début d’année ont affecté la fréquentation des restaurants, plus particulièrement à Paris. » La dette nette bancaire du groupe s’élève à 46,7 millions d’euros (contre 5,9 millions d’euros au 30 juin 2014). L’actionnaire de contrôle de Groupe Flo a confirmé « sa confiance et son soutien à la mise en œuvre du plan stratégique » sous la forme d’un prêt de 24,1 millions d’euros.
Au cours du 1er semestre, le Groupe a lancé « les premières actions de son plan stratégique, avec en particulier la refonte des cartes de l’ensemble des enseignes et un repositionnement tarifaire d’Hippopotamus et de Tablapizza qui favorise un rapport générosité/prix plus attractif. En parallèle, une gestion plus rigoureuse des achats a permis le maintien du taux de marge brute à 79,5%. » Groupe Flo compte poursuivre cette politique conformément aux priorités définies pour 2015 avec de nouveaux projets dont la rénovation en cours de la brasserie de la Coupole à Paris. * « Dans le cadre de l’évolution des normes IFRS, l’application d’IFRIC 21 conduit à comptabiliser 100% des taxes exigibles au 1er janvier 2015. L’impact de cette interprétation réside essentiellement en une allocation différente de la charge lors des clôtures intermédiaires »