
Miser sur le hot dog pour se démarquer sur le marché concurrentiel de la restauration rapide, c’est le pari réussi de David Oks, fondateur et gérant de Gabe. Niché au 83 rue de Turbigo dans le 3ème arrondissement de Paris, Gabe s’emploie à réinventer ce sandwich typique de la street food américaine depuis novembre dernier.
« Le marché de la restauration en France se plait à s’approprier les produits phare du fast food américain en les revalorisant qualitativement. Nous nous sommes alors dit : pourquoi ne pas essayer avec le hot dog ? Nous avions fait ce constat très simple : le hot dog a une notoriété gigantesque. Il possède un socle culturel très fort renvoyant à un imaginaire américain fantasmé. Toutefois, il souffrait d’une mauvaise réputation. En cause : un pain et une viande de piètre qualité », a indiqué David Oks lors de la 6ème édition du Congrès du Snacking à Paris, le 4 juin dernier.
Avec un pain et des sauces maison, de la saucisse alsacienne et des produits frais, chez Gabe le hot dog s’anoblit. En plus d’un choix entre 1 recette du moment et 5 recettes classiques de hot dog dont le Bronxois (pain au flocons d’avoine, saucisse de volaille, sauce verte épinard et thé matcha, mâche, pousses d’épinards et champignons blancs) le client peut à loisir customiser ou créer son hot dog en choisissant parmi 4 types de pains, 8 sauces, 3 viandes, 4 salades et 9 garnitures. « Nous sommes ouverts de 12h à 00h car le hot dog convient tant pour une fringale qu’un déjeuner. » Des pâtisseries maison et des glaces artisanales complètent cette offre qui mise sur le naturel, le goût et la qualité.
Surtout, David Oks insiste : « Nous nous sommes attachés à proposer en parallèle un univers de marque qui mise sur cet imaginaire fort lié au hot dog où la joie de vivre tient une place importante. » Avec un ticket moyen autour de 9€, Gabe séduit une large clientèle à 60% féminine. « Nous proposons un bon remake d’un blockbuster américain ! » a conclu le jeune restaurateur.